L’un des réalisateurs les plus influents de la scène musicale nigériane, TG Omori, a surpris ses fans en affirmant qu’il n’avait réellement commencé à tirer des bénéfices de son travail qu’en 2023. Une confession inattendue de la part d’un créateur dont le nom est associé à certains des clips les plus marquants de ces dernières années.
Lors d’un échange avec ses abonnés sur X, mardi, le vidéaste s’est montré particulièrement franc sur les réalités financières de son métier. Interpellé par un fan curieux de comprendre comment il fixait ses tarifs sans se sous-évaluer, Omori a livré une réponse sans détour : « Je n’ai commencé à faire des bénéfices qu’en 2023. Je perds toujours de l’argent à cause des tournages improvisés ou autres. Le budget est toujours insuffisant. »
Il a également révélé avoir vécu une période de cinq ans sous le poids d’une dette liée à la production, qu’il n’a pu rembourser que grâce à la notoriété grandissante de sa marque personnelle. « Je payais de ma poche et j’en reprenais encore plus pour compenser. Ce n’est qu’avec l’argent généré par ma marque que j’ai pu m’en sortir », a-t-il expliqué, ajoutant dans un élan de solidarité : « La vie est dure pour les créatifs. Embrassez un créatif à vos côtés aujourd’hui. »
TG Omori, souvent surnommé « Boy Director », s’est imposé comme un incontournable dans l’univers visuel de l’afrobeats. En 2023, il avait fait parler de lui lorsque Davido avait révélé avoir déboursé 100 millions de nairas pour le clip de Jowo – une information confirmée par Omori lui-même sur les réseaux sociaux.
