Akon, le célèbre rappeur et entrepreneur, est de retour avec un nouvel album intitulé «Not Guilty». À cette occasion, il a récemment accordé plusieurs interviews en France, notamment sur la radio Mouv’.
Lors de son passage, il a évoqué l’un de ses projets les plus ambitieux : «Akon City», une ville futuriste qu’il souhaite construire au Sénégal. Quatre ans après son lancement, le projet a connu des retards, et Akon a reconnu une erreur dans sa gestion.
Un rêve inspiré du Wakanda
Annoncé en 2018, Akon City est un projet de ville intelligente et écologique, directement inspiré par le Wakanda, le royaume africain futuriste de «Black Panther». Située à Mbodiène, un village à environ 100 kilomètres au sud de Dakar, cette ville devait être un modèle d’innovation pour l’Afrique, avec des technologies de pointe et une économie basée sur la cryptomonnaie «Akoin», créée par Akon.
En 2020, Akon a posé la première pierre du projet, annonçant le début des travaux pour 2021. Cependant, depuis, les nouvelles se sont faites rares, laissant planer le doute sur l’avancement réel du chantier.
Une erreur de communication
Lors de son interview, Akon a admis avoir commis une erreur dans la gestion du projet. «La plus grosse connerie que j’ai faite, c’est d’en avoir fait la promotion avant même qu’il ne commence», a-t-il déclaré. Le rappeur a expliqué qu’en tant qu’artiste, il n’avait pas mesuré toutes les difficultés liées à un projet d’une telle envergure. «Les gens me demandent comment ça avance, mais je suis un musicien, un amuseur finalement. Je n’avais pas vraiment conscience des défis», a-t-il ajouté.
Malgré les obstacles, Akon a assuré que le projet était toujours d’actualité. Il a cependant décidé de changer de stratégie, préférant désormais avancer en silence. «J’ai pris connaissance de cette erreur. Très bientôt, quand on se rapprochera des véritables annonces, vous en saurez plus», a-t-il promis.
Le rappeur a également évoqué les défis politiques et logistiques qui ralentissent la mise en œuvre d’Akon City. «L’objectif est de montrer à quoi pourrait ressembler le futur de l’Afrique. L’Afrique a les meilleures ressources, les meilleurs paysages et les meilleures opportunités, mais elle reste sous-développée. Ce projet nécessite énormément de travail et de patience», a-t-il expliqué.