Un instituteur a été accusé d’avoir violé une dizaine d’écolière dans un établissement, dans la commune de Yopougon, à l’ouest d’Abidjan.
Y.A, bénévole recruté par le conseil de gestion (Coges) de l’école aurait violé onze (11) écolières dont l’âge varie entre 5 et 9 ans. Il a été interpellé ce jeudi 6 janvier 2022 par les agents du commissariat du 16è arrondissement de Yopougon.
Les circonstances
Selon le média soir Info qui a publié l’information ce vendredi 7 janvier 2022, le conseil de gestion (Coges) du groupe scolaire Sicogi 11 au quartier Sideci Lem, dans la commune de Yopougon dans le souci de régler le déficit d’enseignants a jugé bon de recruter des bénévoles. C’est dans ce cadre qu’il a fait appel à Y.A, jeune dynamique pour aider les enseignants dans cette tâche.
Son procédé
Ayant gagné la confiance des responsables de l’école, le nommé Y.A va assouvir ses désirs en mettant en place une stratégie. Pendant la rentrée scolaire 2017-2018, il fait savoir aux parents d’élèves qu’il organise des cours de renforcement.
Plusieurs écolières sont inscrites. Pendant les cours, il fait en sorte qu’il y ait toujours une écolière qui reste avec lui pour récupérer les cahiers ou les copies d’exercices.
Une fois, sa libido terminée, il retourne dans la salle de classe en compagnie de l’enfant violée.
A en croire le journal, lorsqu’il se retrouve seul avec une écolière, il lui demande de le suivre dans les toilettes de l’école. Là sur place, il intime l’ordre à la petite fille de se déshabiller. A son tour, il baisse son pantalon et passe à l’acte sexuel. Une fois, sa libido satisfaite, il retourne dans la salle de classe en compagnie de l’enfant violée, lui intimant l’ordre de ne pas parler de ce qu’il s’est passé.
Démasqué par une victime
Un acte qu’il fait pendant plusieurs années sans être démasqué. Pendant les congés de décembre 2021, les parents de l’une des victimes, inscrite dans un collège en classe de 6è ont souhaité que l’instituteur lui donne des cours de renforcement. Contre toute attente, la petite de 12 ans a opposé un refus.
Elle a cité le nom des camarades victimes de viol
Lorsque les parents de la petite lui ont demandé les raisons de son refus, elle a révélé les «viols systématiques et réguliers de Y.A, en soutenant qu’il continue ces actes ignobles sur 11 autres fillettes». La liste pourrait s’allonger. Une mobilisation est en train de se faire au niveau des ONG qui lutte contre ce phénomène.