Suite au drame de Koumassi quartier Divo marqué par le décès de quatre jeunes filles dans un appartement à cause d’un supposé empoisonnement, plusieurs personnalités publiques indignées ont crié au scandale dans des vidéos. C’est le cas du général Makosso qui n’a pas attendu longtemps pour s’illustrer, rapporte Abidjanshow.
Le mardi 11 janvier dernier, les habitants de la commune de Koumassi ont été témoins d’un drame qui a ébranlé tout le pays et inondé l’actualité toute la semaine, et plus encore. Le pasteur Camille Makosso, dans un direct récemment posté sur Youtube, a révélé que les filles en question se livreraient à la prostitution par le soutien d’un jeune brouteur.
« …J’ai l’identité de celui qui loue l’appartement aux filles et même sa photo…aujourd’hui, le réseau de prostitution en Côte d’Ivoire a dépassé les limites… », a déclaré l’influenceur. Puis d’ajouter que le soutien des filles s’appellerait ‘Farouche’.
Ensuite, lançant dénonciations et cri de cœur, le ‘patron des marmailleurs’ en a profité pour distiller quelques bons conseils aux jeunes filles qui généralement s’adonneraient à la prostitution.
« … La prostitution attire la malédiction. Chaque fois que tu couches avec un homme que tu n’aimes pas pour de l’argent, tu attires un démon sur ta vie. Vous ne verrez jamais une prostituée bien finir parce que c’est la loi de la spiritualité. Sur la vie d’une femme, il y a une gloire que Dieu lui donne. Chaque fois qu’elle se prostitue, qu’elle donne son corps à un homme pour de l’argent, Dieu retire cette gloire, c’est comme des vêtements. Et finalement, tu es nue…», a laissé entendre l’homme de Dieu.
Cette activité déshonorante a le mérite de voiler spirituellement le destin des filles de sorte que plus tard, même après avoir abandonné le plus vieux métier du monde, aucune lumière ne brillera sur la vie des anciennes praticiennes.
«… Tu es belle, tu as tout, mais aucun homme ne te regarde parce que la gloire qui était sur toi a disparu à force de coucher avec des hommes pour de l’argent…», a expliqué le Général.
Le phénomène est d’autant plus grave et presque banalisé au pays que dans le langage nouchi, on parle sans gêne de ‘Bizi’. Les filles auront été prévenues par l’influenceur, selon notre source.