Invité de Défi Média TV dans une interview diffusée le 22 juin 2025, l’artiste ivoirien Meiway s’est exprimé avec franchise sur sa vie de père de famille nombreuse, évoquant sans détour son quotidien, ses convictions et ses choix éducatifs.
« Quand on est artiste et qu’on mène une vie de commis voyageur, on ne peut que compter sur les mamans », déclare-t-il d’emblée. Le chanteur rend hommage aux six femmes qui partagent la parentalité de ses onze enfants. « Elles ont souvent joué le rôle de mère, mais aussi parfois celui de père », insiste-t-il avec gratitude.
Derrière le succès de l’interprète du Zoblazo se cache une organisation bien huilée. Tous ses enfants vivent à l’étranger, majoritairement en France. Une décision assumée, née d’un constat amer : selon lui, le système éducatif ivoirien ne garantit pas encore des conditions d’apprentissage satisfaisantes. « Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas d’écoles, mais parce que quand vous voulez de bonnes conditions, vous les inscrivez dans des établissements français », regrette-t-il.
Un paradoxe qui le dérange profondément : « Quel est le sens d’être en Côte d’Ivoire si nos enfants ne peuvent même pas aller à l’école dans des conditions normales ici, chez nous ? »
Aujourd’hui, Meiway se dit fier du chemin parcouru. Plusieurs de ses enfants sont désormais actifs, autonomes et installés en Europe, notamment en Angleterre. Malgré la distance, l’artiste veille à rester présent dans leur vie. « C’est pour cela que je travaille autant. », souligne-t-il.