Le rappeur américain, Kanye West, également connu sous le nom de Ye, a une fois de plus fait parler de lui en lançant un appel inattendu à l’ancien président Donald Trump.
Sur sa page X (anciennement Twitter), Ye a supplié Trump d’intervenir en faveur de son ami de longue date, le magnat de la musique Sean Combs, alias Puff Diddy ou Diddy, actuellement incarcéré à New York.
«@realDonaldTrump, s’il vous plaît, libérez mon frère Puff», a écrit Ye dans un message qui a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, suscitant des réactions aussi diverses que passionnées.
Diddy face à des accusations graves
Sean Combs est détenu depuis son arrestation en septembre dernier par des agents de la Sécurité intérieure. Il fait face à des accusations fédérales de trafic sexuel, de complot de racket et de transport interétatique à des fins de prostitution. En plus de ces charges pénales, plus de 30 poursuites civiles ont été intentées contre lui, l’accusant d’agressions sexuelles et de comportements inappropriés.
Malgré ses dénégations répétées, Diddy a vu ses demandes de libération sous caution rejetées à deux reprises. Lors de sa dernière comparution le 17 septembre, il a plaidé non coupable à l’ensemble des accusations. Son procès pénal fédéral est prévu pour la fin de l’année, un événement qui s’annonce comme l’un des plus médiatisés de la décennie.
L’appel de Kanye West à Donald Trump n’est pas sans rappeler leur relation tumultueuse et médiatisée. Ye avait déjà manifesté son soutien à Trump par le passé, apparaissant même à la Maison-Blanche lors de rencontres qui avaient suscité la controverse. Cependant, la demande de gracier un individu qui n’a pas encore été jugé pourrait être juridiquement et politiquement complexe.