Alors qu’Emmanuel Macron semblait en tête de file pour la présidentielle, un nouveau sondage vient tout bouleverser. En effet, l’enquête Opinion 2022 pour BFMTV a montré que le président perdait du terrain face à Valérie Pécresse et Marine Le Pen. Le second tour serait très serré.
Bientôt une femme à la tête de la France ? C’est bien possible. En effet, Emmanuel Macron a trois concurrents de taille dont deux femmes : Valérie Pécresse et Marine Le Pen. Eric Zemmour est aussi redoutable mais semble perdre du terrain depuis quelques semaines.
Les sondages se multiplient et s’ils donnent quasiment tous l’actuel président gagnant, le dernier en date remet tout en question. En effet, selon une nouvelle enquête Opinion 2022 menée par Elabe pour BFMTV, L’Express et SFR, Emmanuel Macron a du souci à se faire. Il connaitrait une chute dans les intentions de vote.
Ce sondage est basé sur un échantillon de 1465 personnes représentatif de la population française et sélectionné selon la méthode des quotas avec les variables suivantes : sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Le sondage a été réalisé par Internet entre le 10 et le 11 janvier.
Le président perd trois points dans ce sondage et se situerait autour entre 22,5% et 23% pour le premier tour. Le suivent, Marine Le Pen et Valérie Pécresse à égalité avec 17% des intentions de vote. Eric Zemmour reste derrière avec 13%.
Un second tour serré
Ce qui change le plus c’est le second tour. Dans l’hypothèse où c’est un face-à-face, Pécresse/Macron, les candidats sont au coude-à-coude, quasiment 50/50. Pour Emmanuel Macron, il serait donc préférable de se retrouver face à Marine Le Pen contre laquelle il récolterait 54,5% des voix. Un écart qui reste minime par rapport à celui de 2017 (66,1%).
Autre variable qui rentre en compte : la candidature possible de Taubira. Même si elle ne changerait pas drastiquement le scénario, elle rajoute une autre candidate pour qui voter et donc cela répartit davantage les bulletins. Elle serait créditée de 4% des intentions de vote et sa candidature ferait notamment baisser les chiffres de Valérie Pécresse à 16%.
L’élection est plus incertaine que jamais alors que les votes débuteront dans trois mois (10 avril).