La Pologne a déclaré dimanche que le projet de la FIFA d’autoriser la Russie à disputer des matches internationaux à domicile sur des terrains neutres et sous des drapeaux neutres était « totalement inacceptable ». L’Association de football a réitéré qu’elle n’affrontera pas la Russie lors des barrages de la Coupe du monde.
Cette «décision est totalement inacceptable. Nous n’avons aucun intérêt à participer à ce match. L’équipe nationale polonaise ne jouera pas contre la Russie, quel que soit le nom de l’équipe», a insisté le président de la Fédération polonaise Cesari Kulesa.
«Plus de conneries, il est temps d’agir. En raison de l’escalade de l’agression de la Fédération de Russie contre l’Ukraine, la Pologne ne prévoit pas d’affronter la Russie en barrages», a écrit sur Twitter le président de la Fédération polonaise de football, Cesari Kulesa, ajoutant qu’il était «la seule bonne décision» face à l’invasion militaire de l’Ukraine par la Russie.
Karl-Erik Nielsen, président de la Fédération suédoise de football, a emboîté le pas : «Peu importe ce que la FIFA décidera, nous n’affronterons pas la Russie en mars», exhortant la FIFA à annuler les matchs dans un communiqué.
Selon le ministre des Sports Anders Eagleman, le gouvernement suédois a appelé au «boycott» des liens sportifs avec la Russie «tant que l’invasion de l’Ukraine se poursuivra». La Pologne devait affronter la Russie à Moscou le 24 mars pour les barrages de la Coupe du monde.
Sur le terrain en Ukraine, plus de 330 000 habitants ont fui à l’étranger depuis le début de la guerre. Bien que leur nombre soit beaucoup plus petit, certains Ukrainiens expatriés ont choisi de retourner se battre.
L’Ukraine a accusé Moscou d’avoir planifié un «acte de génocide» dans le pays devant la Cour internationale de justice (CIJ). Dans sa requête, l’Ukraine a également accusé la Fédération de Russie de «planifier un acte de génocide» et affirmé que la Russie «avait intentionnellement tué des ressortissants ukrainiens et gravement compromis leur sécurité personnelle».