Le célèbre chantre ivoirien Ks Bloom a surpris son public en se livrant sans retenue lors d’un passage dans l’émission « Showbuzz» sur NCI. L’artiste, connu pour ses chants gospel et son témoignage de foi, a évoqué ses luttes personnelles, ses échecs sentimentaux et une chute dans la fornication, tout en réaffirmant son attachement à sa spiritualité.
D’entrée, Ks Bloom a rappelé sa conviction : « Jésus est le chemin, la vérité et la vie. » Loin de se présenter comme un modèle d’irréprochabilité, il a choisi la transparence pour libérer sa conscience et, peut-être, inspirer d’autres personnes confrontées aux mêmes combats.
« On m’a souvent demandé si j’étais vierge. J’ai longtemps évité le sujet, mais aujourd’hui, je veux parler. Pas pour justifier quoi que ce soit, mais pour être vrai », a-t-il déclaré.
La première déception majeure remonte à 2021. Ks Bloom s’apprêtait alors à officialiser une relation en vue d’un mariage. Il a rencontré la famille de sa compagne, suivant les traditions, mais les parents de la jeune femme s’y sont opposés, préférant qu’elle termine ses études.
« Elle m’aimait, mais je ne voulais pas agir en cachette. Si j’avais été l’homme que j’étais avant ma conversion, elle serait peut-être tombée enceinte », a-t-il confié, soulignant son désir de vivre une relation pure.
Plus tard, il tombe amoureux d’une autre femme, mais découvre qu’elle entretenait une double relation : avec un de ses proches amis… et un sugar daddy. « Encore un goumin », a-t-il lâché, utilisant une expression ivoirienne pour désigner une déception amoureuse cuisante.
L’artiste n’a pas occulté son ancienne vie sous le pseudonyme Owell, une époque où il reconnaît avoir eu un comportement loin des valeurs qu’il défend aujourd’hui. « J’ai vu réapparaître un message privé que j’avais envoyé à une femme en 2016. À l’époque, j’étais une mauvaise personne. Je n’ai jamais prétendu être puceau. Ceux qui me connaissent de Millionnaire ou Petit Toit Rouge savent qui j’étais. »
Après une nouvelle rupture douloureuse, Ks Bloom sombre dans la dépression et admet avoir « chuté dans l’impudicité ». Mais cette épreuve a renforcé sa foi : « J’ai dû choisir : retourner à ma vie d’avant ou m’accrocher à la miséricorde de Jésus. J’ai choisi Jésus. »
Interrogé sur des spéculations le liant à l’influenceuse Diana Bouli, il a fermement démenti : « C’est faux. On s’appréciait, mais on a préféré couper court pour ne pas franchir la ligne. »
Aujourd’hui, Ks Bloom assume ses imperfections et veut avancer. « Je ne suis pas parfait. Ma force, c’est ma sincérité avec Dieu. » Un témoignage rare dans le milieu gospel, où la pression de l’exemplarité pèse souvent sur les artistes.