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Burna Boy a pris sa mère comme manager-Photo : les raisons

Les gens n’ont jamais trouvé pouquoi Burna Boy pourquoi a pris sa mère comme manager-Photo. Finalement, le hitmaker a révélé pourquoi.
Le African Giant nigérian, Burna Boy a une marque très distincte. Son style, sa voix et même sa gestion sont particuliers.
Cependant, beaucoup se demandent pourquoi il permet à sa mère biologique d’être son manager au lieu de quelqu’un d’autre.
Burna Boy explique enfin pourquoi il a pris sa mère comme manager-Photo. En effet, dans une session de questions-réponses sur Twitter mardi, un fan a demandé pourquoi sa mère le manage.
Burna Boy a répondu qu’il l’a accepté parce que sa maman est la seule personne qualifiée pour lui parler. «Parce qu’elle est la seule personne qualifiée pour me parler et qu’elle est le seul être humain vivant à qui j’ai vraiment confiance à 100%», a-t-il expliqué.
Il a ajouté qu’elle est le seul être humain vivant en qui il a vraiment confiance à 100%. Voilà donc les raisons pour lesquelles la mère de Burna le gère.
Désormais, les gens ont trouvé de réponses à cette question puisque finalement, le hitmaker «YE» a révélé pourquoi.
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Miss Littérature 2020 : la promotion de la littérature féminine

Quand on parle de la littérature africaine, c’est les hommes qui sont vus au premier à bord. Peu de femmes sont connues dans l’écriture africaine. Mais depuis peu, l’émergence des femmes s’accentuent dans le domaine. Dans l’objectif de promouvoir la beauté de la jeune fille en mettent l’accent sur ses capacités intellectuelles, le concours «Miss Littérature» a été initié par Carmen Toudonou.
Initié au Bénin depuis 2016, le concours Miss Littérature vise principalement à promouvoir l’excellence et susciter plus d’intérêt de la jeune fille pour le livre, instrument par essence de culture et de formation rigoureuse.
«Nous évaluons la capacité des candidates à pouvoir effectuer des comptes rendus littéraire, répondre à des questions de littérature et leur capacité de rédaction» déclare Carmen Toudonou, la promotrice.
Cette année, le concours Miss Littérature qui est à sa quatrième édition et est biennale. Il regroupe 8 pays africains : Le Bénin, le Burkina-Faso, le Cameroun, la Côte-d’Ivoire, la Guinée Conakry, le Niger, le Tchad et le Togo.
Dans son exécution, Miss Littérature se déroule en trois phases. La première phase qui est déjà à sa fin a consisté à l’inscription des jeunes femmes ayant entre 18-24 ans. Au cours de cette phase, il y a eu la présélection dans chaque pays des 10 meilleures candidates.
À la deuxième phase, les 10 meilleures iront à la finale nationale au cours de laquelle Miss littérature et ses deux dauphines seront élues. Et enfin, à la troisième phase, qui est la régionale, se tiendra au Bénin. La miss littérature de chaque pays et ses dauphines vont se confronter pour élire la Miss littérature.
Notons que la finale de cette quatrième édition de Miss Littérature au Bénin se tiendra à Cotonou le 28 novembre 2020 et la deuxième édition au niveau régional se tiendra toujours à Cotonou en juillet 2021. «Né un mardi» est le roman imposé pour la finale nationale de Miss Littérature au Bénin et au Togo.
Aussi, il est à noter que les mêmes membres du jury qui ont présidés la phase de présélection vont encore présider la phase nationale. Ils sont composés de rien que des femmes. La présidente est nommée Bamidélé Jisleine Adimi, journaliste, présentatrice à la télévision nationale, présidente de l’association élan média, responsable chargée de communication à la fédération béninoise de handball.
C’est une passionnée de lecture et de danse. Elle a été précédemment membre du jury de miss littérature en 2017. Vint maintenant Cécile Avougnlankou. Elle enseigne le français dans les collèges et lycées du Bénin. Nouvelliste, dramaturge et bientôt romancière elle a notamment remporté le 2ème prix du concours africains Alafia.
Un livre collectif intitulé «La paix incendie mon plaisir» a été édité et est disponible sur Amazon. Sa pièce de théâtre «Mes poupées noires, noires» est sélectionnée au concours d’auteurs Textes en scène 2020. Cécile est la fondatrice de Fémicriture, une page Facebook entièrement dédiée à la littérature féminine africaine et afrodescandante.
Pour finir Gbenato Carolle Tonoukouen, présidente de l’association «La dynamique du livre», initiatrice et coordonnatrice du Débat Littéraire, chroniqueuse littéraire et médiatrice culturelle.
Ornella GBEVEGNON
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Feu vert du Sénat à des restitutions de biens culturels au Sénégal et au Bénin

Le Sénat à majorité de droite a donné mercredi 4 novembre à l’unanimité, après l’Assemblée nationale, son feu vert à la restitution de biens culturels au Sénégal et au Bénin, malgré des critiques sur «la méthode», pointée comme «un fait du prince».
Pour «mieux encadrer scientifiquement», dans le futur, ce type de procédures, le Sénat a introduit dans le projet de loi la création d’un «Conseil national chargé de réfléchir aux questions de circulation et de retour de biens culturels extra-européens». Cette initiative a toutefois peu de chances de prospérer dans la navette parlementaire, le gouvernement y étant opposé.
Le projet de loi répond à une volonté de refonder les relations culturelles avec l’Afrique exprimée par le président Emmanuel Macron en novembre 2017 à Ouagadougou. Le transfert au Bénin porte sur 26 pièces du «Trésor de Béhanzin» provenant du pillage du palais d’Abomey en 1892.
Elles sont aujourd’hui au musée du Quai Branly-Jacques Chirac à Paris. Le Sénégal doit récupérer un sabre et son fourreau attribués à El Hadj Omar Tall, grande figure militaire et religieuse ouest-africaine du XIXe siècle. Détenu par le Musée de l’Armée à Paris, ce sabre est exposé à Dakar dans le cadre d’un prêt de longue durée.
Ces œuvres sont «devenues de véritables lieux de mémoire», a affirmé la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, tandis que plusieurs orateurs soulignaient leur «forte charge symbolique». Le projet de loi «ne remet nullement en cause le principe d’inaliénabilité» des collections des musées nationaux français, a assuré la ministre. La restitution «n’est pas un acte de repentance, mais un acte d’amitié et de confiance» envers le Bénin et le Sénégal, a-t-elle encore dit.
Selon Claudine Lepage (PS), «elles peuvent jouer un rôle majeur» pour permettre à la jeunesse «de retisser le lien avec son Histoire et de renforcer son identité». Pour la rapporteure Catherine Morin-Desailly (centriste), «la démarche est fondée d’un point de vue éthique».
«Ce qui est en cause c’est la méthode», par laquelle «la décision politique a prévalu sur toutes les formes de débat», a-t-elle ajouté. Le projet de loi «se contente d’exécuter une décision présidentielle», a regretté Max Brisson (LR).
«Cette loi d’exception étant fondée sinon sur le fait du prince, du moins sur la raison d’État, elle en appellera d’autres au rythme des demandes qui vont se multiplier», a-t-il relevé, appelant à définir un cadre.
Selon Pierre Ouzoulias (CRCE à majorité communiste), «la forme juridique adaptée aurait du être un traité international». Il «aurait eu l’avantage de préciser les engagements de la France, au titre de l’aide au développement», pour le transport des œuvres ou la construction des installations qui vont les accueillir.
À l’issue d’un débat sémantique, le Sénat a substitué aux termes «restitution» et «remettre» utilisés dans le texte initial les termes «retour» et «transférer».
Avec AFP