Afia Mala et Sagbohan Danialou, deux icônes de la musique traditionnelle ouest-africaine, unissent leurs voix et leur talent pour donner vie à «Ziguégué», un titre vibrant qui résonne comme un hommage aux racines culturelles africaines. En revisitant le rythme traditionnel «Agbada», les deux artistes rappellent l’importance de préserver et transmettre un héritage musical riche et fédérateur.
Le choix du rythme «Agbada», populaire au Bénin et au Togo, se révèle particulièrement symbolique. Avec sa cadence puissante et ample, ce rythme invite à la fête tout en honorant les valeurs et histoires ancestrales de ces deux nations.
«Ziguégué» transcende les frontières, reliant les publics béninois et togolais dans un même élan culturel, soulignant que malgré les délimitations géographiques, un tronc commun d’histoire et de traditions unit ces peuples.
Dans l’interprétation de «Ziguégué», la complicité musicale entre Afia Mala et Sagbohan Danialou se manifeste à travers leurs voix harmonieuses et profondes. Les nuances de leurs timbres témoignent d’une admiration mutuelle, et chaque note, chaque parole est empreinte de respect et de gratitude envers leurs ancêtres.
Ce morceau, à la fois sobre et intense, transporte l’auditeur dans un univers intemporel où la musique devient un vecteur de mémoire collective. Les paroles de la chanson, liées intimement aux rythmes, expriment l’âme de leurs communautés respectives, tout en délivrant un message universel de transmission aux jeunes générations : connaître ses racines est essentiel pour construire un avenir solide.
Afia Mala, déjà bien connue pour ses collaborations marquantes avec d’autres figures de la musique traditionnelle africaine, réitère ici son engagement pour la préservation de l’héritage culturel. Après un récent duo avec King Mensah, elle s’associe à Sagbohan, apportant une touche personnelle et profonde à ce dialogue musical entre le Bénin et le Togo.
La vision artistique de «Ziguégué» prend également forme à travers un clip réalisé par quatre réalisateurs – deux du Bénin et deux du Togo. Ces artistes visuels ont mis en scène les paysages naturels et symboliques où la tradition africaine prend vie.
Les scènes sont rythmées par les couleurs vives, les textures et les mouvements évoquant la terre, les rituels et les éléments sacrés, donnant ainsi une aura cérémoniale au clip.